Lorsque la féminisation d'un patronyme rend "tout fou" le généalogiste amateur !

Publié le par GénéaBlog86

Il m'est déjà arrivé par le passé d'écrire sur la féminisation des patronymes, avec des suffixes "eau" qui deviennent "elle" ou en "ot" qui mutent en "otte", comme Bardeau passe Bardelle ou Barbot se féminise en Barbotte. Les exemples sont nombreux et variés.

Aujourd'hui, je vous propose un nouveau cas amusant avec les sosas 4868 et 4869 de mes enfants. Il s'agit de mes ancêtres René TOURIN (°1627+1706) veuf de Marie de la ROCHE (°1635+1665) époux en 1667 de Renée TOUTEFOLE (°1644+1696).

Ce patronyme TOUTEFOLE apparaît lors du dit mariage non filiatif. Il est très rarement utilisé dans la dite paroisse et celles limitrophes et comme par hasard uniquement pour des femmes. De plus dans l'acte de mariage apparaissent les signatures du nommé Estienne TOUFFOU et d'un autre TOUFFOU. Plusieurs autres actes nous confirment par la suite que notre Renée TOUTEFOLE est bien une TOUFFOU.

C'est pourquoi il m'arrive de dire aux généalogistes débutants qu'en plus de ne pas s'offusquer de l'orthographe variante des patronymes dans leurs recherches, ceux-ci peuvent se trouver occasionnellement "genrés". Néanmoins, il est presque impossible voir très rare qu'un nom féminisé donne naissance à une branche distincte de ce type.

 

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H
Je tombe sur un cas justement : Monsieur Tourneur produit des Madame Tourneuse<br /> C'est plus compliqué pour nous, mais c'était quand même assez chouette ces modifications !
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G
Cela peut produire de nouvelles branches qui poursuivent avec cet orthographe patronymique.
H
Dans le même ordre d'idée, j'ai le patronyme ROY qui devient le plus naturellement du monde... LA REYNE pour les femmes ;)
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G
C'est un exemple que j'ai déjà rencontré.