Des ancêtres très mobiles : méthodologie d'une ascendance.
J'ai eu l'occasion d'étudier récemment le patronyme ARCHAMBAULT, dans la Vienne. J'ai été confronté à une difficile ascendance, en raison d'une union non-localisée. Voici la méthode que j'ai suivie.
En effet, ARCHAMBAULT Louis marié en 1853 à NEUVILLE à FORGES Victorine, est dit né en 1811 à ST PIERRE DE MAILLE. Cette naissance est confirmée par l'acte en la dite commune, mais l'union de ses parents : ARCHAMBAULT Louis et RIBREAU Marie ne s'y trouve pas. Aucune orientation n'est alors possible.
Néanmoins, dans l'acte de naissance de 1811, apparaît un nommé RIBREAU Jacques, laboureur à BELLEFONDS et susceptible d'être l'oncle de l'enfant, en raison de son âge.
Mes recherches de l'union du couple en la commune de BELLEFONDS restent vaines, mais l'acte de mariage du fameux RIBREAU Jacques y est découvert en 1801 avec COMPAGNON Marie, fille de sa patronne veuve et propriétaire. Il est dit né en 1776 à PLEUMARTIN : nouvelle orientation possible !
Finallement, l'union recherchée est bien trouvée en 1801 à PLEUMARTIN et après vérification RIBREAU Jacques est bien le frère de Marie. L'époux de cette dernière, ARCHAMBAULT (ARCHYMBAULT) Louis est dit natif de LHOMMAIZE et domicilié à LA CHAPELLE MORTHEMER. Les parents de celui-ci sont unis en 1760 à TERCE.
En trois générations, cette branche ARCHAMBAULT aura parcouru dans l'ordre les communes suivantes : TERCE, LHOMMAIZE, LA CHAPELLE MORTHEMER, PLEUMARTIN, ST PIERRE DE MAILLE, NEUVILLE DE POITOU !
Par la présente démonstration, je vous prouve encore une fois, l'intérêt pour le généalogiste, de toujours étudier les collatéraux, sources de solutions.