La généalogie sous nos pieds (2).

Publié le par GénéaBlog86

Je vous avais fait part de la découverte d'une plaque de charrette qui m'avait permis de découvrir un défunt cousin de mon épouse. Une nouvelle plaque m'a été communiquée récemment par un agriculteur avec les mentions : "M. C. Verdoix papet' à Montmorillon Vienne". Ayant déjà fait des recherches sur cette famille ancienne implantée sur Montmorillon, depuis au moins la première moitié du XVIIIe siècle, le découvreur de cet objet m'a sollicité dans le but de restituer cet objet aux éventuels descendants. Les indications sur cette plaque typique de la fin du XIXe siècle, nous indiquent qu'il était papetier. Il restait à savoir quel était son prénom commençant par la lettre "C". C'est donc le commencement d'un travail d'enquête.

J'ai donc dans ma base très complète sur cette famille un unique homme dont le prénom est Charles, né en 1827, dit sellier à Poitiers en 1857. Originaire de Montmorillon, sa profession ne correspond pas. Je procède à une recherche sur la profession de papetier.

Montmorillon a abrité par le passé de nombreuses manufactures de papier qui présentaient les signatures des maîtres papetiers. Il existe d'ailleurs toujours une rue de la papeterie parallèle à la ligne de chemin de fer et à la route de Saulgé.

Je découvre alors que VERDOIX Julie, née en 1852 à Paris est dite papetière dans les recensements communaux de 1896, 1901, 1906 et 1911. Indiquée célibataire et patron, elle vit Rue Grande avec son frère VERDOIX Marie Georges Charles dit Georges lui aussi célibataire. Ce dernier né en 1854 à Montmorillon est comptable et secrétaire de la mairie de la dite commune (1881-1909). Ils sont les enfants de VERDOIX Mathurin Charles et de SIGRAND Félicité (originaire du Jura).

VERDOIX Mathurin Charles est dit Charles et né en 1823 à Montmorillon. Il exerce la profession de marchand libraire et papetier à Montmorillon (1854-1894). Veuf depuis 1871, il vit avec ses deux enfants Rue Grande à Montmorillon. A sa mort en 1894, l'entreprise est reprise par sa fille Julie. Ses enfants jamais mariés n'ont malheureusement aucune descendance connue. Les nombreuses filles et les absences d'unions à la fin du XIXe siècle ont mis fin à ce patronyme sur ce secteur géographique. Cela ne permettra pas de restituer la plaque à des descendants.

Le lieu de découverte de cette plaque dans un champ très éloigné de l'agglomération et des habitations, laisse supposer qu'il pouvait autrefois y être cultivé du chanvre ou du lin, des plantes utilisées pour fabriquer le papier.

 

 

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